vendredi 31 août 2007

Shiraz

Nous arrivons a Shiraz (une des nombreuses ancienne capitale de la Perse) a 7 h00 du matin et trouvons rapidement un petit hotel a 12 euro la chambre.
Apres une bonne sieste nous partons a la decouverte de cette petite ville, un magnifique chateau du XVIIIeme siecle, un vieu bazar de la meme epoque, une medersa dont l immense porte emaillee et coloree vous donne le tourni, le tombeau d un des plus fameux poete persan Hafiz (ou Hafez), la mosquee Vakil... Une tres belle journee...

jeudi 30 août 2007

Teheran

Arrives a Teheran , ambassade d Inde visa et bus de nuit direction Shiraz.

mercredi 29 août 2007

un resume en image (mais sans accents)

Voici un petit resume en image de la semaine que nous avons passe a Gomushdepe, petit village a 35 Km de la frontiere du Turmenistan. Ici la population est essentiellement turkmene, la vie semble tout de suite beaucoup plus coloree qu'a Teheran...Des notre arrivee nous faisons la connaissance d'Yisa, un jeune de 24 ans qui reve d'Europe et de la chutte du gouvernement iranien oppresseur. Apres un long moment a discuter sur les bords de la mer Caspienne, notre ami nous invite a dormir chez lui, dans sa famille...


Sa grand mere





Nous faisons rapidement la connaissance de ses amis Nabi, un professeur de sport qui fait aussi taxi pour arrondir les fins de mois, et Eishan (Ayhan) un jeune dessinateur.

Nabi et sa fille


Eishan

Illustration de Eishan racontant une legende Turkmene

Durant toute la semaine nous sommes invites dans plusieurs familles, nous avons alors le plaisir de gouter aux specialites locales : l'esturgeon, le ragout de mouton aux lentilles, les buruks (beignets de poisson et pommes de terre), la soupe aux pois chiches et au mouton, la creme fraiche de lait chameau...

Chez Ayler, la cousine de Yisa


Petit dej' chez la soeur d' Yisa

Repas chez les voisinsChez Naby



Gomushdepe est une petite ville, qui, tout comme le reste de la region, porte encore les traces de l'ancienne URSS, de nombreuses maisons datent de cette epoque. Ici, les gens sont souriants, notre presence les amuse beaucoup, les enfants promenes les troupeaux de moutons dans les rues, les hommes font la sieste dans les rues a cote de leurs montagnes de pasteques, les jeunes , parfois a 4 sur les motos roulent cote a cote et discutent tout en conduisant, de grosses vaches noires et blanches broutent sur le bord de la route, de vieilles barques de pecheurs semblent avoir ete oubliees le long des rues, des groupes de femmes drapees de voiles colores marchent lentement...




Nous quittons cette ville et cette famille mercredi soir, des souvenirs plein la tete, des cadeaux plein les sacs, direction Teheran.

dimanche 26 août 2007

Des nouvelles d'Iran

Nous sommes arrives mardi en Iran, passage de la frontiere sans probleme, nous avons pris le bus jusqu a Teheran ou nous sommes arrives le mercredi matin, mais a notre grand desespoir on nous a vole nos deux appareils photos. De plus a Teheran, impossible d acceder a notre blog et de laisser de nouveaux messages. Mais rassurez vous tout va bien... J ai troque mon chapeau contre le voile obligatoire et notre aventure continue (sans les images pour le moment).
Nous avons ete heberge par un gars a Teheran et en allant le lendemain a l ambassade d Inde pour obtenir nos visas, nouvelle mauvaise nouvelle, impossible d avoir un visa si nous entrons dans le pays par voie terrestre. Et la deux solutions s offraient a nous : tenter notre chance au Pakistan (mais nous n avons qu un visa de 7 jours la-bas) ou prendre l avion. Nous avons choisi la deuxieme solution au vu de la situation actuelle au pakistan (ceci doit en rassurer plus d un ).
Etant donne qu en Iran la carte visa ne marche pas et que nous avons depenser 450 dollars pour les billets, notre budget se reduit comme peau de chagrin... mais comme notre bonne etoile est toujours avec nous nous avons rencontre il y a maintenant 3 jour Yisa, un jeune turkmen avec qui nous avons beaucoup sympathise et nous logeons dans sa famille depuis 3 jours et jusqu a mercredi.
Nous sommes au bord de la mer Caspienne, a 35 km de la frontiere du Turkmenistan, ici rien a voir avec Teheran, les femmes ont troque leur longs chador noir pour des belles robes colorees et de magnifiques chales fleuris, les turkmenes, tous comme les kurdes que nous avons rencontre en Turquie, sont un peuple qui a beaucoup souffert et qui souffre encore beaucoup de l oppression du gouvernement iranien, ces gens sont admirables et nous ont acceuillis avec beaucoup d amour.
Il est tres difficil pour nous d avoir acces a internet, mais des que nous aurons plus de temps nous tenterons de vous expliquer plus en details ce que nous vivons ici. Aujourd hui nous avons loue un appareil photo pour la journee et nous essayerons d envoyer quelques cliches le plus vite possible.
On vous embrasse tous tres tres fort a bientot

dimanche 19 août 2007

Un p'tit coin d'paradis

Nous devions prendre la route aujourd'hui pour l'Iran, mais nous sommes tellement bien ici que nous décidons de décaller notre départ de 2 jours. Nos hôtes nous ont annoncé hier soir qu'ils nous offraient une nuit... Comment refuser ?
Ce matin nous sommes allés en ville avec Bertel pour acheter ma petite panoplie d'iranienne modèle et faire des courses pour le camping.Bertel est vraiment un homme fantastique, il est très apprécié ici.

Le boucher nous offre le thé.

Aujourd'hui c'est dimanche, et comme chaque dimanche beaucoup de kurdes viennent au camping pour le pique-nique famillial. Nous avons donc décidé de jouer notre spectacle.
Un vrai succès, sitôt notre numéro terminé, une famille nous invite à sa table pour le çai. Un homme sort un magnifique instrument de musique, les femmes et les enfants chantent, à mon tour je pousse la chansonnette... Quel bonheur...




La journée touchant à sa fin, nous sommes invité à manger par Bertel et Madgid. S'en suit une veillée musicale ennivrante où les chants kurdes et turcs nous transportent.

Bertel essaie la bağlama

La femme de Madgid passe la soirée avec nous, elle porte dans ses yeux toute la tristesse et le mystère du peuple kurde.

samedi 18 août 2007

Doğubayazit au confin de l'Anatolie

Après un bon çai avec notre papi turc, nous prenons la route et sommes pris par un chauffeur kurde très rigolo qui nous dépose à Doğubayazit, au pied du mont Arrarat (5200 mètres) à 20 minutes de la frontière iranienne.



Sitôt arrivés dans la ville un homme nous aborde et nous invite à prendre le thé dans son magazin, il parle très bien anglais et nous passons 2 heures avec lui à manger, boire du çai et jouer au tavla.


Nous prennons ensuite la direction du Lalezar Camping, où les deux gérants, Bertel (un hollandais de 61 ans psychiatre à la retraite) et Madgid (un kurde musicien père de 6 enfants, tous musiciens comme lui) nous acceuillent les bras ouverts. Nous passons toute la soirée avec eux, bercés par les chants de Essengule, Joesoef, Asat et Madgid, l'alternance entre la bağlama et l'accordéon fait de cette soirée un instant magique au delà de toutes frontières. Le raki coule à flot, la joie et la bonne humeur nous font chanter jusque tard dans la nuit.

Madgid





Joesoef

vendredi 17 août 2007

Toujours sur la route en camion

Pour que le monde nous appartiennent, nous nous levons à 6h00 du matin. Nous n'attendons pas 10 minutes, qu'un poid lourd des PTT nous attrape au vol pour nous déposer à Erzurum. Ici, la Turquie a un autre visage, beaucoup de femmes sont voilées, certains espaces ne sont pas mixtes...

Nous galèrons plusieurs heures avant de trouver un moyen de quitter la ville et nous arrivons à Pasinlere à 20h30... Nous avons fait environ 500 km dans les montagnes, soit 7h00 de camion, nous sommes fatigués et trouvons un petit hotel à 5 euros la nuit. Pour la première fois, nous sommes obligés de dire que nous sommes mariés pour partager la même chambre (mais dans des lits séparés).

Notre voisin de chambre, un papi de 75 ans (un Hadji qui a fait son pélerinage à la mecque) nous offre de partager son repas dans le couloir où il s'est installé une cuisine plus que rudimentaire.

Nous passons la soirée avec lui et un autre voisin, soirée hors du temps où notre hôte s'amuse à me voire faire la vaisselle tout en répétant à Jojo que je suis une bonne épouse.



jeudi 16 août 2007

Sur la route du grand est turc...

Ça y est, nous avons enfin nos visas (21 jours accordés), nous filons direct à l'otogar pour quitter au plus vite cette ville étouffante. Nous prenons le bus jusqu'a la prochaîne petite ville et nous levons le pousse. Nous ne mettons pas longtemps avant de nous faire prendre en stop par un camion citerne. Le chauffeur ne parle que le turc mais nous arrivons à nous comprendre.
La route est magnifique, les montagnes qui nous entourent sont multicolores, hommes est femmes travaillent dans les champs, des enfants promènent des troupeaux de chèvres ou de vaches, des vieillards sont assis au bord de la route et font signe aux camions qui passent...

Notre ami nous laisse enfin dans une station essence où une voiture ne tarde pas à nous prendre à son tour. L' homme, un quincagénaire, nous dépose en pleine nuit dans une station et là les embrouilles commencent : il nous demande de l'argent 40 liras (20 euros) ce qui représente 1 tiers de ce qui nous reste : Nous refusons, mais, le voyant s'énervé, nous lui laissons 20 liras.

Il est alors trop tard pour faire du stop, nous allons voire à l'hotel de la station, mais la chambre coûte 60 lıras (30 euros), nous expliquons que nous n'avons pas d'argent, et au bout de quelques minutes le jeune homme de la station vient à notre rencontre en nous disant "no money, no problem". Après nous être assurés qu'il n'y avait vraiment pas de problèmes, nous le suivons jusqu'à une chambre, la plus belle dans laquelle nous ayions dormı depuis notre arrivée en Turquie.

mercredi 15 août 2007

Ankrakra nous revoilà

Levés 8h00, direction Kavaklidere, ambassade Iranienne où un jeune nous prend nos passeport et nous demande de revenir demain matin pour récupérer nos visas.
Nous avons donc toute la journée pour surfer sur le web et dans la ville...

mardi 14 août 2007

Sur la route d'Ankara

Et oui c'est le grand départ nous rassemblons nos affaires, on écrit un petit mot sur le livre d'or de Mustafa et on file à l'église rejoindre Suleyman pour attendre notre moyen de locomotion. Car Serkan nous a normalement organisé le trajet avec un trucker qui remonte une cargaison de citrons sur Bursa. Bref nous buvons des çai (thé) et à 13h nous apprenons que notre camions partira à 15h et nous nous fixons un point de rendez-vous. Tout le plan se déroule sans accroc et nous voilà partis, enfin presque, juste le temps de faire les papiers du camion, de boire un çai, d'attendre que notre chauffeur passe prendre une douche chez lui et nous voila sur la route il est 16h30. Notre chauffeur malheureusement ne parle pas anglais et encore moins français mais est très sympa il nous offre des cigarettes, des concombres, de l'eau fraîche et du melon.

Nous arrivons à Ankara vers 21h30, il fait un détour pour nous déposer le plus près possible du centre. Enfin nous posons nos sac sur le lit de l'hotel il est 22h le temps regarder un bon p'tit film en turc et nous sombrons dans les bras de Morphée...

lundi 13 août 2007

Notre dernière journée en Kappadoce

Notre aventure Kappadocienne se termine nous allons reprendre notre route direction Ankara pour peut être récupérer nos visas iraniens. Donc nous savourons nos derniers instants dans cette région, comme nous n'avons pas envi de trop en faire aujourd'hui nous décidons d'aller à Urgup pour tapoter sur le net. Sur le chemin du retour une voiture de joyeux turcs nous prend en stop. Au bout de quelques minutes (une ou deux) nous commençons à avoir de sérieux doutes sur leur sobriété. Et effectivement nos hôtes assez rigolos, il faut dire, nous emmènent non pas vers Göreme comme nous leur avions demandé mais vers Zelve où ils achètent des bières pour eux et pour nous puis à Avanos où ils nous payent une glace au chocolat et enfin jojo conduit la voiture pour rentrer à Göreme. Résultat une 1h de route au lieu de 10 minutes mais une belle aventure en poche.


Nous finissons la journée avec nos amis (Mustafa, Suleyman et Serkan), une bonne bouffe, chants turcs, dance et stip-tease (le fameux jeu de la bouteille tournante) et jojo à fini à poil. Bref encore une bonne soirée, nos amis vont nous manquer.

dimanche 12 août 2007

Un dimanche comme on les aime

Mustafa (un autre) nous emmène dans sa Murat 301 au bord du lac de Mustafapaşa.




Comme tous les jours, notre journée se termine dans l'église de Suleyman autour d'un bon çai ou d'une efes bien fraîche. Ce soir nous avons le plaisir de retrouver notre ami Serkan.


Suleyman le Magnifique

Vincent

Serkan