jeudi 20 décembre 2007

Deux clowns dans le slum

Pour commencer ce message, toutes nos pensées vont vers toi, petit voisin Leo, et vers tes deux cailloux de parents. Bienvenu a toi petit bonhomme et chapeau les voisins !!! On vous embrasse tous les trois de tout notre coeur et on vous aime !!!!!!!!!!!


Les clowns sont vraiment capables d'ouvrir toutes les portes...
La preuve encore aujourd'hui, ou nous retrouvons Tine, rencontrée a Katmandu, qui nous invite a visiter son projet dans le bidonville de Pokhara. Installée ici depuis 6 ans, elle a monte une petite école dans le slum, ou elle acceuille chaque jour, avant et après l'école, les enfants du "quartier".

Des les premiers pas dans le bidonville, nous commençons a mesurer l'ampleur de ce qui nous attend. L'école se trouve dans une ruelle, c'est un petit bâtiment en béton, tout en longueur, sans fenêtre, mais qui respire les joies de l'enfance : couleurs, pots de peintures, dessins, peluches, jouets, puzzles... Cette petite bicoque débouche sur un jardin ou nous attendent, entasses sur une nattes, toute une tripotée de gosses.
Nos clowns font leur entrée, toujours un peu perdus ces deux la, peut-etre un peu plus aujourd'hui que d'habitude. Les sourires éclatent rapidement en fous rires, l'énergie qui règne dans cette petite cours nous donne des ailes, les improvisations s'enchaînent et les clowns se déchaînent... 25 minutes de folie, notre meilleur spectacle.

L'apres-midi se poursuit, les enfants se lancent dans des démonstrations de danses, la cour se remplie de plus en plus, on danse, on chante, on crie dans le slum aujourd'hui...

Puis les enfants veulent nous montrer ou ils habitent. Nous partons donc, avec un petit groupe a travers les ruelles étroites et poussiéreuses du bidonville. Nous sommes invites a pénétrer dans les "maisons", nous y découvrons la vrai misère de ces familles qui ne possèdent souvent qu'un matelas, un poêle a bois pour cuisiner et un peu de vaisselle ; a deux reprise, nous y trouvons, le père ivre mort, couche sur le sol.
Les enfants qui nous entourent sont très excites, a chaque arrets, ils cueillent toutes les fleurs sont a leur portée pour nous les offrir. La suite de la "visite" frôle le surréalisme, lorsque une des fillettes se met a jeter en l'air toutes les fleurs collectées dans notre chapeau, en chantant et en dansant. Un pur moment de poésie au milieu de toute cette crasse.

La magie se renforce, lorsqu'au détour d'un chemin nous croisons un autre clown habitant de ces lieux.


Le jour commence a décliné, le slum nous offre alors la plus belle vue de la ville sur les Anapurnas. Le contraste entre les montagnes qui se parent alors de leurs plus belles couleurs et la nuit qui tombe peu a peu sur le slum est boulversant.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

salut à vous
bon je suis encore toute retournée de vous avoir parlé ce lundi, car oui pour ceux qui ne le savaient pas c'était mon anniversaire !!!!!
d'ailleurs je remercie encore Françoise et Claude pour le petit message !!! mais pas les autres.....................
sinon rien de tres nouveaux, je vous aime de tout mon coeur

Anonyme a dit…

Juste ce petit mot pour Evelyne et Didier
Bravo à tous les deux, profitez de ces moments magique avec votre Léo.
Le jura vous embrasse très fort.
Bien sûr, nous embrassons aussi nos petits chapeaux

Anonyme a dit…

Bienvenus, Evelyne et Didier, au club des Papas et Mamans, et vive Léo, le nouveau p'tit cailloux !

Et bravo à vous , mes p'tits chapos pour tous les rires que vous déclenchez parmi ceux qui en ont tant besoin et qui nous mettent les larmes aux yeux. On vous embrasse et on vous aime très fort....

Anonyme a dit…

Votre blog est toujours drôle, émouvant, génial et sensible.
J'en raffole. Bravo.
Que ces fêtes pour vous soient les meilleures possibles, pleines de joie, d'étonnements multiples et en pleine inculturation comme vous le faites et savez le faire depuis plusieurs mois.
Je vous souhaite un joyeux Noël et une année très riche encore pour de nouvelles découvertes. Revenez-nous très riches de tout cela et pour partager les trésors que vous vivez avec les uns et les autres, dans les paysages, les rencontres, les dégustations culinaires et toutes choses qi nous font grandir en humanité.
D'énormes bisous... et que la fête continue! Amitiés à tous les deux.

Anonyme a dit…

J ai les yeux tout humide...
encore une preuve que la vraie richesse est partout
Cé - Besac