
Mercredi, 6h00 du mat, nous
découvrons Tabriz. La ville est froide, les gens sont froids, le noir est partout. Seules quelques
aventurières osent la couleur ou le maquillage. Mais ou sommes-nous ? Je me sens perdue,
peut-être même plus qu'en Inde. Pourquoi ces femmes
ressemblent-elles a des
fantômes ? Et cette neige ? Et ce froid ? Ici on parle
turc-azeri :
azeri (
azerbaidjan), turcs,
arméniens et
kurdes forment l'essentiel de la population
tabrizi. C'est ici que
Nicolas Bouvier (
L'Usage du Monde) est reste bloque six mois durant l'hiver 53. Je me replonge dans son
écriture et
découvre la ville sous un autre visage.

Un vent glacial nous pousse a passer le reste de la
matinée dans notre petite chambre
chauffée. Nous partons ensuite a la
découverte du bazar, un des plus vieux du pays :
étalages de fruits secs, tissus, chapeaux
tabrizi, bijoux, vendeurs de tapis persans... Nous nous perdons dans les
allées, on nous invite a boire un
thé...


Jeudi. Nous partons en excursion, avec
Remi et
Marco (2
étudiants lyonnais a
Teheran pour un an), a
Kadovan, petit village
troglodyte encore habite. Montagnes
enneigées,
désert de cailloux, maisons
troglodytes, gros chiens, jeunes bergers. Des vies rudes, des visages marques, des sourires timides des gosses un peu sauvages. Nous
déambulons 2 heures durant dans les petits chemins
verglacés et boueux au milieu de ces "
maisons-cavernes", hors du temps.



1 commentaire:
Dur dur le contraste, et en plus, pas de photos ! C'est interdit ou mal perçu ou ?.... En tout cas on le regrette car de l'Iran, aucune image ! Dommage ....
Ne forcez pas trop sur l'éthanol, c'est pas bio ce truc là !!!!!!!!
plein de bises, Mum'
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